Détail des trames " télé-information "

Voici le premier post concernant la réalisation d'un petit montage électronique qui sera utilisé pour relever la production de capteurs photovoltaïques.
Les infos sont transmises cycliquement sur la ligne,
modulées en ASK à 50kHz, ce qui correspond en gros à : soit aucune tension présente, soit un signal à 50kHz de 10V CC environ. Le 0V équivaut à un 1 logique, le 50kHz à un 0 logique. Pour être exploitées, ces infos doivent être démodulées pour être aux formats TTL ou RS232.
C'est donc une liaison série qui délivre des caractères ASCII suivant le protocole suivant :
Un groupe de messages complet constitue une trame qui débute par le caractère
STX (code ASCII = 02), et se termine par
ETX (03).
Détail de la trame :
Ces différents messages donnent les indications suivantes en fonction de l'abonnement souscrit :
Le bornier télé-information est situé en bas, à droite du compteur électronique.
La liaison vers l'utilisation se fait par un câble 2 conducteurs avec écran relié à la terre.
Nota : le compteur doit être paramétrer par EDF pour que la prise " téléinfo " du compteur fonctionne.
Cliquez sur ce lien pour consulter les spécifications du nouveau compteur Linky
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L'électronique de Téléinfo - version 1...

Principe de la téléinformation
Les compteurs EDF de type électronique possèdent deux bornes (I1 et I2) qui permettent à des équipements externes de dialoguer avec le compteur.
Il est donc possible de lire l'énergie instantanée consommée, la puissance maximum autorisée, le dépassement de cette puissance maximum et ce qui nous intéresse tout particulièrement, la production de notre installation photovoltaïque...
Les informations sont transmises de manière cyclique avec un protocole particulier. Mais il est possible de lire ces informations sur un ordinateur en utilisant le montage électronique ci-dessous.
La sortie de télé-information du compteur électronique d'EDF peut être raccordée à un système de gestion d'énergie ou à un petit montage électronique au moyen d'une liaison filaire appelée " bus de télé-information client ".
Ce bus sera un câble ayant une paire torsadée blindé suivant la distance entre le compteur et l'interface de lecture.
Le protocole d'encodage de la sortie télé-information
Le signal sur les bornes I1/I2 est un signal modulé à 50kHz.
La présence de modulation correspond à un 0 logique, et l'absence à un 1 logique.
Ces informations sont émises cycliquement sous forme de messages composés d'une étiquette d'identification suivie généralement d'une valeur.
Voici le principe des données émises sur le bus :
Il est donc nécessaire de démoduler ce signal. Après quoi on obtient une suite de caractères ASCII émise à 1200 bits/s, 7 bits/caractères, parité paire, 1 bit de stop.

Pour la démodulation, il suffit de quelques composants électroniques qui vont permettre de filtrer la porteuse du signal et d'en extraire les données.
Le schéma :

Le PCB

La carte équipée

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L'électronique de Téléinfo - version 2...

Bon, là, difficile de faire plus simple...
Montage vu à l'adresse
http://www.chaleurterre.com/forum/viewtopic.php?p=51607#51607


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Relevés de température avec un RPI - version GPIO

Le bus 1-wire est basé sur une architecture maître-esclave. Le maître est l'équipement qui contrôle le bus, interroge les périphériques, ou leur envoie des ordres.
Tous les capteurs sont branchés en parallèle sur le bus et c'est en mettant (ou pas) leur sortie à la masse qu'ils envoient les données au maître.
Le maître initialise le bus en forçant un zéro pendant plus de 480 μs. Les esclaves lui répondent en mettant eux aussi leur sortie à zéro pendant un certain temps, indiquant ainsi leur présence.
Le maître déclenche une lecture dite " ROM " et l'esclave renvoie son identifiant unique, gravé lors de la fabrication. Chaque identifiant a une longueur de 48 bits (8 octets) encadrés par un octet indiquant le type de matériel (ici le type est : sonde de température = 28h) et un octet de CRC qui permet au maître de vérifier qu'il a correctement reçu les informations d'identification du composant. Les 48 bits permettent d'individualiser à peu près 280 000 milliards de composants...
Dans les faits, il existe une limite logiciel sur le bus 1-wire (GPIO4) de Raspbian et il semble que la solution soit de créer un fichier
wire.conf dans
/etc/modprobe.d/ en y insérant la ligne ci-dessous.
Après reboot, la limite passe à 20...
Lorsque le bus est au niveau 1, un condensateur interne au composant esclave est chargé, et c'est lui qui assurera l'alimentation du composant pendant que le niveau du bus sera bas.
Dans le mode parasite, l'esclave est connecté en reliant ses broches d'alimentation ensemble et en les reliant à la masse. Il n'y a plus besoin dans ce cas que de deux fils pour assurer la liaison avec les esclaves connectés au bus 1-wire.
Le
DS18B20 a une plage de mesure qui s'étend de -55 °C à +125 °C. Il transmet sa mesure directement en degrés Celsius, codée sur 16 bits. Sa précision est de ±0,5 °C entre -10 °C et +85 °C.
Dans ce tuto, nous utiliserons ce composant en mode parasite.

MAP mémoire du DS18B20
C'est la patte 7 (GPIO 4) du Raspberry qui joue le rôle de maître. Voici donc le branchement à réaliser pour connecter la sonde.

Le chaînage de plusieurs capteurs se fait de la manière suivante

On prendra soin de télécharger la dernière
version de Digitemp qui à mon goût est plus abordable intellectuellement que d'autres solutions...
Il suffira ensuite de compiler ce code source, en prenant bien soin de faire la compilation pour l'adaptateur choisi (tapez make dans le répertoire source pour voir les options de compilation).
Pour terminer, on suivra les indications fournies pour configurer le logiciel d'acquisition. Ceci ne se fait qu'une fois au début, ou par la suite lors du changement de capteurs ou du port série utilisé.
Exécuter la commande suivante (en se plaçant dans le répertoire où se trouve le logiciel Digitemp) pour le port série 1 (ttyS1 -i pour le port série 2)
$ ./digitemp_DS9097 -i -s /dev/ttyS0
|
Digitemp répondra avec le message suivant si le ou les capteurs ont été trouvés
Nous remarquons que le logiciel a détecté 4 capteurs et qu'un fichier
.digitemprc a été créé dans le répertoire courant. Il contient les données des capteurs, l'interface et le format de sortie.
Voici un cat de .digitemprc
Puis on saisit cette commande pour afficher les valeurs mesurées de tous les capteurs
Ce qui devrait nous donner cela pour 4 capteurs
Il ne reste plus qu'à enregistrer les données dans une base SQL dont la structure serait celle-ci
La ligne à ajouter à votre script d'acquisition des Dallas vers mysql ressemblera à ceci
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Relevés de température avec un RPI - version USB-série

Dans un
article précédent, nous avons vu comment mesurer une température à l'aide d'un composant spécialisé et de notre Raspberry en utilisant son port GPIO.
Dans cet article, nous allons réaliser le même exploit mais cette fois, en utilisant un des ports USB du RPI et un peu de matériel...
Faites de la place sur votre bureau et faites chauffer votre fer à souder !
Pour cet exemple, nous utiliserons encore le
DS18B20 en mode parasite.

MAP mémoire du DS18B20
Le chaînage de plusieurs capteurs se fait de la manière suivante

Un adaptateur USB vers série va nous être nécessaire afin de connecter la partie électronique au RPI, mon choix s'est porté sur l'adaptateur model UC-232A de chez ATEN.

Faites attention lors de l'achat que votre convertisseur soit reconnu par Linux. En général, ces adaptateurs comprennent la puce Prolific PL2303 qui ne pose pas de problème.
Lorsque vous branchez l'adaptateur USB vers série à un port USB sur le Raspberry Pi, il devrait apparaître dans le journal du système, les messages suivants :
Il est temps de s'attaquer à l'interface électronique...

Nous aurons besoin de ces composants pour cette réalisation
C'est bon ? Vous avez tout vérifié ?
Vous avez branché votre bidouille sur le RPI et rien n'a cramé ?
Parfait ! Installons le logiciel d'acquisition...
On prendra soin de télécharger la dernière
version de Digitemp qui à mon goût est plus abordable intellectuellement que d'autres solutions...
Il suffira ensuite de compiler ce code source, en prenant bien soin de faire la compilation pour l'adaptateur choisi (tapez make dans le répertoire source pour voir les options de compilation).
Pour terminer, on suivra les indications fournies pour configurer le logiciel d'acquisition. Ceci ne se fait qu'une fois au début, ou par la suite lors du changement de capteurs ou du port série utilisé.
Exécuter la commande suivante (en se plaçant dans le répertoire où se trouve le logiciel Digitemp) pour le port série 1 (ttyUSB1 -i pour le port USB 2)
$ ./digitemp_DS9097 -i -s /dev/ttyUSB0
|
Digitemp répondra avec le message suivant si le ou les capteurs ont été trouvés
Nous remarquons que le logiciel a détecté 4 capteurs et qu'un fichier
.digitemprc a été créé dans le répertoire courant. Il contient les données des capteurs, l'interface et le format de sortie.
Voici un cat de .digitemprc
Puis on saisit cette commande pour afficher les valeurs mesurées de tous les capteurs
Ce qui devrait nous donner cela pour 4 capteurs
Il ne reste plus qu'à enregistrer les données dans une base SQL dont la structure serait celle-ci
La ligne à ajouter à votre script d'acquisition des Dallas vers mysql ressemblera à ceci
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Installation et configuration de Raspbian "stretch" sur Raspberry PI v3

Après plus de 10 ans de bons et loyaux services, mon serveur domotique, fièrement installé sur un Raspberry Pi modèle 2 embarquant LAMP et moult autres softs des plus utiles va enfin prendre sa retraite et rejoindre le royaume des machines oubliées...
Nous allons dans le présent article, remplacer cette machine par le tout nouveau Raspberry Pi 3B et LEMP, qui, je l'espère, apportera de meilleurs temps de réponses et donc, une expérience utilisateur plus confortable...
LEMP ! C'est quoi donc ?
Linux
EngineX
MariaDB
PHP est l’une des stacks les plus populaires pour faire fonctionner un site internet, possédant de très bonnes performances et des fonctionnalités récentes. C’est un pack d’outils incluant un serveur web, une base de données, et un langage de programmation, le tout fonctionnant nativement avec chaque distribution Linux.
LAMP vs LEMP
- Nginx est plus récent et plus rapide qu’Apache ! Il est aussi généralement plus performant et ne requére pas d’optimisations spécifiques.
- MariaDB est entièrement compatible avec Mysql et semble plus performant !
Télécharger le fichier image de
Raspbian et graver son contenu sur une carte SD.
Le Raspberry est démarré et vous êtes connecté avec l'utilisateur pi ? Parfait, on va pouvoir commencer...
Lancer RASPI-CONFIG, nous allons configurer la bête...

Sélectionner l'option N°2 (Network Options)
Donner un nom à la machine.

Sélectionner l'option N°4 (Localisation Options)

- Modifier le « Change Locale »
- Modifier le « Change Timezone »
- Modifier le « Change Keyboard Layout »
Sélectionner l'option N°5 (Interfacing Options)

- Désactiver la caméra
- Activer SSH
- Désactiver Serial


Sélectionner l'option N°7 (Advanced Options)

- Expand Filesystem
- Mettre 16 pour « Memory Split »
Sélectionner l'option N°8 (Update)

- mettre à jour « Raspi-config »
Rebooter lorsque le système vous y invite
Connectez vous en SSH et comme toujours, ça doit devenir une habitude, mettez à jour votre machine :
$ sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade && sudo apt-get dist-upgrade
|
Nous allons supprimer le compte "pi" car nous n'en avons pas besoin et ça évitera quelques soucis de sécurité...
Donner un mot de passe à root
Par défaut, les connexions SSH avec un compte root ne sont pas permises, il faudra modifier le fichier de configuration
/etc/ssh/sshd_config en ajoutant :
On redémarre la machine afin de se connecter en root !
Supprimons le compte utilisateur "pi", ses droits et tous les fichiers lui appartenant !
# deluser --remove-all-files pi
|
Nous pouvons maintenant entrer dans le vif du sujet et installer la stack LEMP.
Commençons par installer nginx
Pour vérifier que tout fonctionne, ouvrer à l’aide de votre butineur favori l'IP de votre serveur. Vous devriez voir cette page :

Installons maintenant PHP-FPM (PHP 7.0)
# apt-get install php-fpm
|
Nous allons devoir relier le module PHP-FPM à nginx pour qu'ils puissent fonctionner ensemble.
# nano /etc/php/7.0/fpm/pool.d/www.conf
|
Rendez-vous à la ligne
listen, et remplacez-là comme ceci :
On continu avec l'installation de MariaDB
# apt-get install mariadb-server
|
Et on exécute le script de sécurisation :
# mysql_secure_installation
|
Quand on vous demande un mot de passe, vous en créez un, quand il vous pose des questions, vous répondez
Y…
Maintenant que MariaDB est correctement initialisé, nous allons créer un utilisateur ayant tous les privilèges :
Faites entrer et saisissez le mot de passe que vous avez préalablement créé.
Il vous reste à créer une base de données avec un utilisateur et un mot de passe avec tous les privilèges :
Site de test
Nous allons maintenant créer notre "premier site" et l'ajouter à nginx.
Comme sous Apache, il faut déclarer les paramètres de notre site que nous voulons héberger dans un fichier. Nous allons tout d'abord nous rendre dans le dossier sites-available, supprimer le fichier de configuration par défaut et créer le nôtre.
# cd /etc/nginx/sites-available
# rm default
# nano teleinfo
|
Créer un lien permettant d'activer notre site en production dans le dossier sites-enabled :
# ln -s /etc/nginx/sites-available/teleinfo /etc/nginx/sites-enabled/teleinfo
|
Il nous reste à créer notre dossier qui accueillera les fichiers de notre site :
# cd /var/www/html
# mkdir teleinfo
|
On va créer un fichier
index.php pour voir si notre configuration est fonctionnelle une fois nginx redémarré :
# nano teleinfo/index.php
|
et on insert quelque chose comme "youpi, ça marche !"
On teste la configuration nginx :
# nginx -t
# systemctl status nginx
|
Si c'est OK, on redémarre les services pour valider la configuration :
# service php7.0-fpm restart
# service nginx restart
|
A l'aide de votre navigateur Internet, demander votre page
index.php qui doit s’afficher !
Installation de Adminer
Nous allons installé
Adminer car il est beaucoup plus propre et simple à utiliser que phpmyadmin qui, faut bien le reconnaître est une vraie usine à gaz.
# mkdir /var/www/html/admin
|
Télécharger la dernière version du fichier et copier le dans le dossier que vous venez de créer !
Protéger le répertoire admin
Comme nous venons de créer le répertoire
/var/www/html/admin/, il serait bon d'autoriser uniquement l'accès via une adresse IP interne et de bloquer l'accès depuis une adresse IP publique.
Pour ce faire, nous devons configurer nginx pour l’accès au répertoire /admin
# nano /etc/nginx/sites-available/teleinfo
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Insérez la section suivante dans la section "server", juste après le reste des directives d'emplacement
On test les paramètres et si c'est OK on redémarre les services :
# nginx -t
# service nginx restart
|
Vous pouvez accéder à
Adminer depuis votre navigateur sous la forme suivante : votreIP/admin/adminer.php
Le serveur web est à présent fonctionnel mais il est grand temps d'améliorer tout ça avec un peu de tuning...
Personnaliser nginx
Maintenant que nginx est installé avec succès, il est temps d'effectuer une configuration de base. Nginx, prêt à l'emploi est plutôt bien optimisé, mais quelques ajustements de base sont nécessaires pour améliorer les performances.
Modifions quelques paramètres dans nginx.conf
# nano /etc/nginx/nginx.conf
|
Rechercher et modifier dans le fichier les paramètres suivants :
1) Supprimez la mise en commentaire de la directive multi_accept et activez-la, ce qui informe chaque worker_process d'accepter toutes les nouvelles connexions à la fois, au lieu d'accepter une nouvelle connexion à la fois.
2) Modifiez le paramètre keepalive_timeout de la valeur par défaut 65 à 10 . Keepalive_timeout détermine le nombre de secondes pendant lequel une connexion au client doit rester ouverte avant sa fermeture par Nginx. Cette directive doit être abaissée pour que les connexions inactives puissent être fermées plus tôt 10 secondes au lieu de 65 secondes.
3) Dé-commentez la directive server_tokens et assurez-vous qu'elle est désactivée . Cela désactivera l’émission du numéro de version de Nginx dans les messages d’erreur et les en-têtes de réponse.
4) Après les variables server_tokens, ajoutez la directive client_max_body_size et définissez-la sur 16m .
5) Dé-commentez gzip_vary , cela dit aux mandataires de mettre en cache à la fois la version gzippée et la version normale d’une ressource lorsqu'un client non capable de gzip n’afficherait pas du charabia à cause des fichiers gzippés.
6) Dé-commentez la directive gzip_proxied et définissez-la sur n’importe laquelle, ce qui garantira que toutes les réponses aux demandes soumises par proxy sont gzippées.
7) Dé-commentez le gzip_comp_level et remplacez la valeur par 5 . Le niveau 5 offre une réduction d’environ 75% sur tous les types de fichiers ASCII afin d’obtenir un résultat presque identique à celui du niveau 9 mais n’a pas d’impact significatif sur l’utilisation du processeur de ce niveau.
8) Dé-commentez gzip_http_version 1.1; , cela activera la compression pour HTTP / 1.0 et HTTP / 1.1.
9) Ajoutez une ligne gzip_min_length 256; juste avant la directive gzip_types , cela garantira que le fichier de moins de 256 octets ne sera pas compressé, la valeur par défaut a été définie à 20 octets, ce qui est trop petit et pourrait rendre le fichier compressé encore plus volumineux en raison de la surcharge.
10) Remplacez la directive gzip_types par les types MIME suivants pour éviter les plaintes du test Google PageSpeed sur certains types de fichiers non inclus dans les types MIME par défaut fournis.
gzip_types
application/atom+xml
application/javascript
application/json
application/rss+xml
application/vnd.ms-fontobject
application/x-font-ttf
application/x-web-app-manifest+json
application/xhtml+xml
application/xml
font/opentype
image/svg+xml
image/x-icon
text/css
text/plain
text/x-component
text/javascript
text/xml;
Cela garantira que les types de fichiers JavaScript, CSS et même SVG seront gzippés en plus du type de fichier HTML.
Enregistrez les modifications et testez le fichier de configuration pour vous assurer qu'il n'y a pas d'erreurs. Si tout se passe bien, redémarrez nginx
# nginx -t
# service nginx restart
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Paramètres de php.ini
Il faut augmenter le nombre de fichiers
upload_max_filesize afin d’être identique à la directive
client_max_body_size dans nginx.
# nano /etc/php/7.0/fpm/php.ini
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Recherchez la ligne suivante et modifiez la valeur du paramètre
upload_max_filesize pour qu'elle corresponde à la valeur que nous avons précédemment attribuée à la directive
client_max_body_size lors de la configuration de nginx
Recherchez ensuite le paramètre
cgi.fix_pathinfo. Nous devons dé-commenter la ligne et changer la valeur de 1 à 0
Cela indique à PHP de ne pas essayer d'exécuter un script si le nom de fichier demandé est introuvable. Cela empêche d'éventuels attaquants de créer une requête pour inciter PHP à exécuter du code qu’il ne devrait pas exécuter.
Enregistrer la configuration.
Logiciels complémentaires
Installons la librairie de développement de mariadb pour pouvoir compiler des programmes en C
# apt-get install libmariadbclient-dev
|
winringpi
Nous aurons besoin d'une librairie afin d'accéder au port GPIO du Raspberry, j'ai choisi
Winringpi.
# apt-get install git-core
# apt-get update && apt-get upgrade
# cd
# git clone git://git.drogon.net/wiringPi
# cd ~/wiringPi
# ./build
|
Faisons un test pour nous assurer que tout fonctionne.
Ce qui devrait nous afficher un tableau avec l'état de tous les GPIO :

Installation de digitemp
Digitemp et un logiciel d'acquisition qui, lancé à intervalles réguliers, va ordonner aux capteurs de température de faire une mesure pour en récupérer les valeurs afin de les sauvegarder dans une base de données.
Comme pour wiringpi, il va nous falloir
récupérer les sources et les compiler !
Je vous invite à
consulter cette page pour plus d'information.
Connexion au disque dur de la Freebox pour les backups
Nous allons tout d’abord créer le point de montage. Il vous faut donc choisir où vous allez monter le disque dur de votre freebox. Je pense que de créer un répertoire dans le dossier media est une bonne idée.
Editez le fichier
fstab
Ajouter à la fin du fichier
il nous faut créer le fichier
/root/.smbcredentials avec ceci à l’intérieur :
On monte les disques et on vérifie
# mount -a
# df /media/freebox
|
On devrait voir s'afficher quelque chose comme ça :
Installation de RPI-CLONE
RPI-Clone et un script BASH qui va nous permettre de lancer très simplement des sauvegardes de notre précieux.
Il y a aucune installation à faire, il faut juste copier le script dans le dossier
/usr/local/bin/ puis lancer le script pour afficher les options.
Installation de mail-utils
Pouvoir envoyer des emails à partir de la ligne de commande d'un serveur est plutôt utile lorsque l'on veut qu'un programme ou un script shell nous informe lorsque qu'il se termine par exemple.
Pour implémenter cette fonctionnalité à votre serveur, il suffit d'installer
mailutils
# apt-get install mailutils
|
Pour envoyer un email à Tante Jeannine, il suffit de lancer la commande suivante :
# mail -s "Hello Jeannine" tante.jeannine@gmail.com
|
ou l'option
s spécifie l'objet du mail suivi de l'adresse email du destinataire.
Après avoir appuyé sur Entrée, il nous faut taper le message et lorsque la saisie est terminée on fait un
Ctrl-D au début d'une ligne pour indiquer que le message peut être envoyé.
Ce qui nous donne :
Installation de logwatch
Je vous invite à
consulter ce billet dont le sujet a déjà été traité dans un post précédent.
installation Munin
Munin est un logiciel open-source de monitoring, qui permet de surveiller différents services en générant des graphiques à l'aide de
RRDtools.
Pour installer Munin, taper ces commandes !
# apt-get install munin munin-node munin-plugins-extra
|
Ce qui va installer le serveur maître,le client et les plugins supplémentaires.
Puis nous créons un lien symbolique pour la partie serveur web
# ln -s /var/cache/munin/www /var/www/munin
|
et l'on crée un nouveau fichier de configuration pour nginx.
# nano /etc/nginx/conf.d/munin.conf
|
avec comme contenu ceci :
On n'oublie pas de relancer les services pour activer l’accès web de munin :
# systemctl reload nginx
# systemctl restart munin-node
|
L’interface web de munin devrait être accessible via http://IP-serveur:8081
Les plugins pour munin sont disponibles dans le répertoire : /usr/share/munin/plugins/
Pour lister les plugins disponibles, utiliser cette commande :
Pour activer un plugin, il faut créer un lien symbolique vers le répertoire munin :
# ln -s /usr/share/munin/plugins/PLUGINS /etc/munin/plugins/PLUGINS
|
Relancer munin-node pour la prise en compte de la nouvelle configuration :
# systemctl restart munin-node
|
Tester les dépendances d’un plugin :
# munin-node-configure --suggest | grep PLUGINS
|
Il se peut et c'est même probable que l'on rencontre quelques problèmes :
Nginx doit être compilé avec le module HttpStubStatusModule. Vous pouvez vérifier cela en exécutant la commande suivante :
# nginx -V 2>&1 | grep -o with-http_stub_status_module
|
Si vous voyez la sortie suivante, vous pouvez continuer.
Sinon, vous devez recompiler nginx avec le module requis activé ou l'installer à partir d'une source différente. Normalement Raspbian a la bonne version par défaut.
Si vous rencontrez des erreurs avec la bibliothèque LWP (par exemple, LWP::UserAgent ou LWP::VERSION ), un paquet requis par le plugin nginx_status est manquant dans votre système.
# munin-node-configure --suggest
|
Dans ce cas, il faut installer le paquet libwww-perl :
# apt-get install libwww-perl
|
Relançons la commande :
# munin-node-configure --suggest
|
C'est tout bon !
Pour supprimer Munin :
# apt-get remove munin munin-node --purge
# rm -rf /etc/munin
# rm -rf /var/lib/munin
# rm -rf /var/cache/munin
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Installation de fail2ban
Je vous invite à
consulter ce billet dont le sujet a déjà été traité dans un post précédent.
installation Matomo
Telecharger l'archive et décompresser la en local puis copier le dossier
matomo dans
/var/www/html
Appliquer les droits au dossier :
# chown www-data:www-data /var/www/html/matomo
|
On crée un nouveau fichier de configuration pour nginx.
# nano /etc/nginx/sites-available/matomo
|
avec comme contenu ceci :
Créer un lien permettant d'activer notre site en production dans le dossier sites-enabled :
# ln -s /etc/nginx/sites-available/teleinfo /etc/nginx/sites-enabled/matomo
|
On n'oublie pas de relancer les services nginx pour activer l’accès web de Matomo :
L’interface web de Matomo devrait être accessible via http://IP-serveur:8082
Pour utiliser la géo-localisation, il faut installer php7.0-gmp
# apt-get install php7.0-gmp
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Télécharger le fichier
GeoLite2-City_xxxxxxxx.zip et copier le fichier
GeoLite2-City.mmdb sur le pi dans le dossier
/var/www/html/matomo/misc/
# apt-get install php7.0-bcmath
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Désactivation du bluetooh
L'implémentation d'un module Bluetooth a entraîné une modification dans la gestion des ports sur le RPI 3 ce qui cause des problèmes dans l'utilisation du port série par exemple.
Des modifications sont nécessaires du coté du système pour que cela fonctionne et je vous invite à
lire cet excellent post de l'ami François qui en fait toute la lumière.
Voilà, c'est la fin de cette longue procédure qui je l’espère vous donnera entière satisfaction.
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7 bits/caractères
1 bit de stop
parité paire